Politique

Elections : les diplomates réagissent

Dans un communiqué commun publié jeudi, les ambassadeurs de France, d’Allemagne, des Etats-Unis et de l’Union européenne au Togo, ainsi que la représentante du Système des Nations Unies prennent note de l’adoption par l’Assemblée nationale des réformes concernant l'organisation des élections législatives et locales, prévues au dernier trimestre 2012.  

S’ils se félicitent des dispositions qui vont dans le sens des recommandations formulées par les missions d'observation déployées par l'UE lors des élections de 2007 et de 2010, ils regrettent l’ «échec des différentes tentatives de dialogue politique qui n'ont pas permis d'aboutir à un large accord sur les réformes relatives aux différentes élections ». 

Les diplomates constatent le retard enregistré dans la mise en œuvre des opérations préparatoires et soulignent l'importance de la mise en place rapide d'une CENI (Commission électorale nationale indépendante) renouvelée et opérationnelle.  

Le communique évoque des mesures à prendre pour sécuriser les bulletins de vote, la transmission des résultats et leur publication « claire ».

Les ambassadeurs invitent « les autorités togolaises et les principaux acteurs politiques à redoubler leurs efforts de communication, d'apaisement et de dialogue afin de favoriser un débat démocratique, ouvert et constructif dans l'intérêt du peuple togolais ». 

Ainsi, soulignent-t-ils, les prochains scrutins seront crédibles, transparents et apaisées ».

Cette réaction intervient après le vote des lois sur le code électoral et sur le redécoupage qui verra passer le nombre de députés de 81 à 91.

Certains partis d’opposition, pourtant invités à participer à des discussions sur les projets de lois avant leur adoption, ont boudé les réunions pour affirmer à présent que le pouvoir se prépare à un « coup d’Etat électoral ».

Le gouvernement s’est contenté de reprendre en grande partie les recommandations de l’UE donnant ainsi satisfaction au plus grand nombre.

La franchise impose de dire que plusieurs opposants ont leur propre agenda qui n’a pas grand chose à voir avec les loi électorales aujourd'hui contestées. 

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