Politique

En guise d'épitaphe

Gilchrist Olympio

Opposant historique, Gilchrist Olympio, le fondateur de l’UFC, s’est exprimé mardi sur la situation politique dans son pays.

Il a d’abord indiqué que ses conseils étaient ceux d’un vieux sage. ‘A 80 ans, place aux jeunes. Je laisse le combat politique à la jeune génération’.

Il a déploré les récents évènements violents en soulignant qu’il est impensable d’instaurer un rapport de force pour imposer un chaos suicidaire.  

M. Olympio a regretté le déferlement de haine à travers les réseaux sociaux.

Le chef de l’UFC a suggéré à Faure Gnassingbé d’effectuer des réformes ‘pour donner un nouveau souffle au Togo’.

Evoquant un dialogue entre le pouvoir et l’opposition, il a estimé que c’était la meilleure voie pour aboutir à un accord et a invité l’opposition à privilégier le compromis.

Sans militer pour un retour à la constitution de 1992, il a recommandé de s’inspirer de ses fondamentaux.

Il s’agit de la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels. Une disposition contenue dans le projet de réforme constitutionnelle adopté en septembre par les députés de la majorité.

L'accord de gouvernement signé il y a 10 ans a été jugé 'décevant' par Gilchrist Olympio. 'Le régime a sapé l'accord en nous rendant inopérant', a-t-il expliqué. Constat bien tardif à l'UFC qui aurait pu y mettre fin.

Enfin, l'opposant a recommandé à Faure Gnassingbé de ne pas se représenter en 2020, terme de son mandat.

Des propos qui sonnent comme un testament politique, un dernier baroud d'honneur.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.