« En réalité Gilchrist Olympio n’a jamais dirigé l’UFC, il était souvent à l’étranger et de temps en temps, il se déplaçait et se baladait dans la rue pour dire quelques mots aux populations. Les dirigeants de fait de ce parti, c’est Patrick Lawson ».
Cette déclaration d’Eric Dupuy, le secrétaire national à la communication de l’UFC, un proche de Jean-Pierre Fabre, a le mérite de la clarté et met en lumière la véritable stratégie menée depuis 2005 par un groupe de putschistes au sein du parti : se débarrasser de M. Olympio.
Dans un communiqué publié mercredi, M. Dupuy tente par ailleurs d’accréditer la thèse d’une dissolution de l’UFC par son fondateur, Gilchrist Olympio, et invitant la population à défendre le « patrimoine national ».
La rumeur d’une dissolution du parti est répandue depuis quelques jours par des journaux proches du Frac de Jean-Pierre Fabre.
En photo : (de gauche à droite) Jean-Pierre Fabre et Gilchrist Olympio en mars 2010 à Lomé