Politique

Incident avec un officier français : réaction officielle de Lomé

Une semaine après l’altercation qui avait opposé un officier français Romuald Létondot, et le photographe Didier Ledoux du quotidien Liberté, le ministère togolais de la Défense a officiellement réagi mercredi par un communiqué.
« Le ministère de la Défense et des Anciens combattants, tout en ne cautionnant pas les propos de l’officier français qui sont de nature à discréditer les forces de l’ordre togolaise, s’élève contre toutes les manipulations intervenues dans cette affaire et condamne fermement les actes de violences exercés sur l’officier français et des dégâts importants occasionnés sur le véhicule appartenant aux forces armées togolaises », lit-on dans le communiqué.
Le ministère de la Défense a tenu à faire deux précisions importantes.
Il a d’abord rappelé que le rôle des coopérants militaires français auprès des Forces armées togolaises se limite strictement à une offre de conseil technique et ne serait par quelques artifices que ce soit se muer en des conduites d’opérations sur le terrain.
Le ministère a également tenu à préciser que le lieutenant-colonel Létondot était en train de faire ses courses au moment de l’incident et ne pouvait être en aucun cas en mesure de donner des ordres à un élément de la gendarmerie en treillis en train d’opérer.
La réaction du gouvernement
Le mardi 10 août 2010 au quartier Nynkonakpoé à 11 heures, des manifestants se réclamant de L’union des forces de changement (UFC) manifestaient quant - le lieutenant colonel Romuald Létondot officier français en mission de coopération militaire en qualité de conseiller technique du chef d’Etat major chargé de l’armée de terre, qui passait fortuitement à ce niveau a été violemment agressé par un groupe de manifestants surexcité.
Ceux-ci ont lancé des projectiles contre les véhicules de service à bord duquel se trouvait l’officier français et qui appartient aux Forces armées togolaises (FAT). Surpris par cet acte de violence et en raison des dégâts causés sur la voiture, l’officier français en est descendu pour signaler les faits aux gendarmes chargés du maintien de l’ordre, présent sur les lieux en indexant aux mains le groupe de manifestants qui ont endommagé le véhicule.

C’est alors que le lieutenant colonel Romuald Létondot constate qu’un reporter en l’occurrence M. Agbedivlo komi alias Didier Ledoux qui couvrait la manifestation pour le compte du quotidien privé Liberté, proche de l’opposition était entrain de le prendre en photo en compagnie des gendarmes togolais. Estimant que le reporter ne devait pas prendre de lui une photo sans son consentement étant donné qu’il n’est qu’un simple passant non concerné par la manifestation et redoutant surtout des probables exploitations malveillantes de cette image, il s’est approché du reporter lui demandant de détruire la photo qu’il venait de prendre sans son accord.
Devant le refus obstiné de celui-ci d’accéder à sa demande, le lieutenant colonel Létondot s’est emporté et a haussé le ton pour exiger du reporter de s’exécuter. Dans sa colère, il a tenu des propos déplacés et menaçant à l’endroit du reporter à qui il présenta plus tard des excuses à l’occasion d’une rencontre.
Ce sont ceux dont le ministère de la défense et des anciens combattants se réjoui. Cet incident malencontreux né d’un malentendu aurait pu être circonscrit si malheureusement la scène de l’altercation n’avait pas été filmée par un témoin de nationalité togolaise qui l’a mis en ligne sur le web sans se soucier des conséquences graves que la vidéo pourrait avoir aussi bien pour l’officier français que pour notre pays le Togo qui entretien avec tous les pays du monde des relations amicales, courtoises et empreintes de confiance.
Le ministère de la défense et des anciens combattants tout en ne cautionnant pas les propos de l’officier français qui sont de nature à discréditer les forces de l’ordre togolaises s’élève contre toutes les manipulations intervenues dans cette affaire et condamne fermement les actes de violences exercés sur l’officier français et des dégâts importants occasionnés sur le véhicule appartenant aux forces armées togolaises.
Le ministère de la défense et des anciens combattants déplore en outre l’exploitation abusive qui a été faite de cet événement malheureux ainsi que les supputations malveillantes qui en ont résultées.
Il tient enfin à rappeler que le rôle des coopérants militaires français auprès des Forces armées togolaises se limite strictement à une offre de conseil technique et ne serait par quelques artifices que ce soit se muer en des conduites d’opération sur le terrain. De plus, le lieutenant colonel Létondot qui est un militaire, était en train de faire ses propres courses au moment de l’incident et ne pouvait être en aucun cas en mesure de donner des ordres à un élément de la gendarmerie en treillis en train d’opérer.

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