La Commission «Vérité, justice & réconciliation» poursuit ses audiences régionales à un rythme effréné. A peine revenu de Sokodé, Mgr Nicodème Barrigah (photo) et ses collaborateurs sont depuis jeudi matin à Atakpamé.
Dans cette ville de la région des Plateaux, témoins et victimes évoqueront plusieurs volets douloureux de l’histoire du Togo, dont les violences politiques de 1958, les législatives de 1961 et les arrestations survenues alors et les conflits intercommunautaires entre Akébou et Akposso en 1991 et 1992.
Créée à l’initiative du président Faure Gnassingbé, la CVJR est chargée de faire la lumière sur les évènements violents qui ont secoué le Togo de 1958 à 2005. Un processus inédit qui doit conduire, à terme, à la réconciliation.
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