Politique

L'ANC à court d'idées

Le gouvernement a accepté d’amender le projet de loi sur les manifestations publiques à la demande des partis politiques, y compris ceux de l’opposition, de la société civile et des associations des droits de l’homme. Toutes les suggestions formulées seront intégrées dans la nouvelle mouture du texte avant le vote à l’Assemblée.
Le consensus trouvé sur cette question a été salué par l’ensemble de la classe politique, sauf par les irréductibles qui exigent l’abrogation du projet.
Et ce sont toujours les mêmes. Les dirigeants de l’ANC, qui ont refusé de participer aux travaux et qui n’ont donc fait aucune proposition, invitent leurs militants à une nouvelle manifestation samedi.
Faute de programme, l’ANC joue la rue. Après avoir, en vain, réclamé la réintégration des ex-députés UFC ; un mot  d’ordre qui n’a pas fait recette, la formation tente aujourd’hui de convaincre ses sympathisants que le pouvoir est sur le point de restreindre les libertés publiques.
Combien de membres de l’ANC ont réellement lu le projet de loi dans sa totalité ; combien sont-ils à avoir pris connaissance des modifications apportées ?

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