Le président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition), Dodji Apévon (photo), n’est pas tendre à l’égard des responsables de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), évoquant un simple « fait divers » pour commenter la démission des 9 députés ex-UFC.
«Le tintamarre entretenu autour de ce fait divers est d’une ampleur telle que les togolais ont le sentiment que les auteurs ont complètement perdu de vue leurs préoccupations sociales », a déploré Me Apévon.
L’essentiel, selon le CAR, n’est pas là mais dans la nécessité de poser les vrais problèmes, à savoir la mise en œuvre des réformes politiques et des initiatives susceptibles d’améliorer le quotidien de la population.
« Si le Togo se trouve dans l’état actuel de délabrement économique et social, c’est parce que pendant près de 20 ans, cette méthode politique pratiquée par Gilchrist Olympio et ses compagnons d’hier au sein de l’UFC a égaré nos populations et maintenu le RPT au pouvoir », a déclaré le président du CAR.
« Les responsables l’ANC sont pris à leur propre piège car n’ayant pas prévu à l’avance, le scénario auquel on assiste aujourd’hui. Les ex-députés UFC, ralliés à l’ANC, en prenant l’engagement avant les législatives de 2007 de rester fidèle au parti, avaient raisonné uniquement par rapport au RPT, mais n’avaient pas imaginé le cas où il y aurait une scission au sein du parti », a-t-il encore expliqué.