Politique

L’UFC et le Frac sont de sortie

Comme chaque samedi depuis maintenant un mois, l’UFC et le FRAC manifestent dans les rues de Lomé pour dénoncer l’élection présidentielle du 4 mars dernier. Un scrutin reconnu pourtant par l’ensemble de la communauté internationale et l’immense majorité des Togolais, y compris par ceux qui n’ont pas voté pour Faure Gnassingbé.
Militants, sympathisants et simples badauds arpentent les artères de la capitale du quartier de Bé à la plage de Lomé. Ils étaient environ 4000 dans la matinée à se diriger calmement vers le podium installé en face de l’hôtel Palm-Beach.
Comme à leur habitude, les organisateurs annonceront une participation allant de 250.000 à un millions de personnes !
L’UFC et le FRAC ont compris qu’ils ne parviendraient pas à mobiliser davantage de gens dans les rues. Aussi, ont-il trouvé une nouvelle idée pour tenter de populariser leur combat. Et cette idée est d’accuser les forces de l’ordre d’avoir violé certains de leurs militants.
Ces accusations se sont pas du goût du patron de la gendarmerie qui a décidé vendredi de traîner Patrick Lawson, vide-président de l’UFC, et auteur des ces affirmations devant les tribunaux.
La poignée d’opposants devra donc se creuser la cervelle pour trouver autre chose à vendre à leurs sympathisants.
Ne doutons pas qu’ils y parviendront car, à défaut d’avoir de la maturité politique, ils ne manquent pas d’imagination, parfois un peu trop débordante.

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