Politique

L’effet Frac fait pschitt...

Les militants et sympathisants du Frac n’y croient plus. Après avoir marché chaque fin de semaine pendant près de deux mois pour dénoncer le résultat des élections présidentielles, le mouvement est en train d’agoniser.
Ils étaient moins de 500 samedi à arpenter les rues de Lomé jusqu’à la plage.
« Nous n’allons pas arrêter de marcher. Nous cesserons le jour où nous obtiendrons ce que nous réclamons», a lancé Jean-Pierre Fabre, l’un des leaders du FRAC et membre de l’UFC, avant d’ajouter que c’était « une question de semaines ou de mois ».
S’il ne doit en rester qu’un sur la plage, ce sera donc M. Fabre.
Pour éviter les rumeurs, le porte-parole du Frac, le franco-togolais Kofi Yamgnane, a de son côté informé la foule clairsemée qu’il s’envolait ce soir pour Bruxelles et Paris.
« Qu’on ne vienne pas vous dire que j’ai fui le pays », a précisé l’ancien secrétaire d’Etat de François Mitterrand.
Réélu à la tête du Togo le 4 mars dernier avec plus de 60% des voix, le président Faure Gnassingbé a prêté serment lundi.

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