Après les auditions et la réception des témoignages écrits, la Commission «Vérité, justice et réconciliation» doit maintenant passer au stade des indemnisations ; une phase délicate. La CVJR a souhaité prendre avis et conseils auprès d’organismes similaires en Afrique du Sud, au Maroc, au Ghana et en Sierra Léone, dont des représentants sont à Lomé depuis lundi.
L’institution a reçu au total 20.011 dépositions ; elle en a examiné près de 8.000.
Créée à l’initiative du président Faure Gnassingbé, la CVJRdoit faire la lumière sur les violences qui ont émaillé la vie politique au Togo de 1958 à 2005.