Politique

L'opposition doit réviser ses notes

Pas de consultation sur la mouture de 1992

Dilatoire. L’opposition aime ce terme et en abuse pour systématiquement dénoncer les agissements du pouvoir. Au passage, elle ne se prive pas pour communiquer des informations erronées ou tout simplement fausses.

Jeudi, la coalition de l’opposition a publié un texte destiné à faire le point sur les avancées réalisées lors des deux rounds du dialogue politique.

Un extrait attire particulièrement l’attention des lecteurs avisés.

On peut lire que ‘le pouvoir a demandé à inscrire le référendum sur la révision de la Constitution de 1992’ dans les débats.

D’où l’opposition sort cette information ?

Le gouvernement s’est effectivement engagé à organiser un référendum, non pas sur la constitution de 1992, mais sur le projet de loi adopté en septembre 2017 par les députés de la majorité. Ce qui n’a  strictement rien à voir.

Le texte limite à deux le nombre de mandats présidentiels et introduit le scrutin uninominal majoritaire à deux tours.

Personne ne l’ignore, l’opposition veut utiliser l’argument du retour à la constitution de 1992 comme un moyen pour faire partir le président Faure Gnassingbé, si possible avant le terme de son mandat en 2020 ou au pire, lui interdire de se représenter.

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