Politique

La critique est aisée, mais l’art est difficile

La grève de 72 heures lancée lundi par le syndicat Synergie des travailleurs du Togo (STT) s’achève aujourd’hui. Peu suivie dans l’administration, elle a trouvée davantage d’écho dans l’éducation nationale et la santé. L’heure est désormais à la récupération politique.

Mercredi, les responsables de la Coalition Arc-en-ciel(CAEC, opposition) ont fait part de leur « consternation pour le mépris avec lequel le gouvernement a traité ce préavis de grève entraînant une paralysie des secteurs vitaux du pays (…) ». 

Brigitte Johnson-Adjamagbo, présidente de cette coalition accuse le gouvernement d’ « être resté sourd face aux revendications légitimes des travailleurs et d'utiliser les moyens d'intimidation pour casser cette grève". 

Il est utile d’apporter quelques précisions à Mme Johnson-Adjamagbo. La grève n’a pas été une décision unanime du monde syndical, raison pour laquelle la mobilisation reste limitée. Le gouvernement a toujours manifesté sa disponibilité à poursuivre les discussions avec les centrales sur le nouveau statut de la fonction publique et sur les décrets d’application. La plupart des syndicats, y compris la STT, ne l’ont jamais nié.

La critique est aisée, mais l’art est difficile.

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