Politique

La pauvreté n'est plus une fatalité

Jeunes et agriculteurs sont désormais ciblés

Lancé il y a un an, le Fonds national pour la finance inclusive (FNFI) est une bonne idée et un vrai succès.

Initié par le chef de l’Etat et piloté par le ministère du Développement à la base, il est doté de ressources émanant de l’Etat et de partenaires comme la BOAD (5 milliards accordés récemment), mais les prêts sont accordés aux particuliers via les IMF (institutions de micro crédit).

Le premier produit lancé, l’Apsef (Accès des pauvres aux services financiers) a bénéficié à 400.000 Togolais – en majorité des femmes - en situation de précarité.

Dans la foulée, deux autres formules ont été lancées. La première s’adresse aux jeunes, l’AJSEF et le second aux agriculteurs (AGRISEF).

Le FNFI a soufflé sa première bougie lundi au Palais des congrès de Lomé en présence du président Faure Gnassingbé et de plusieurs milliers de bénéficiaires.

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‘En 2014, le FNFI a reçu une dotation de 4 milliards de l’Etat et 5 milliards de la BOAD. Près de 8 milliards ont été mis à la disposition des IMF partenaires et le taux de remboursement a été de 95%. Le montant total de remboursement dépasse déjà les 3 milliards FCFA’, a indiqué Victoire Dogbé-Tomegah, la ministre du Développement à la base.

La cérémonie a été l’occasion de lancer les deux nouveaux micro-crédit AJSEF et AGRISEF.

Le gouvernement a décidé de porter sa contribution de 2 à 12 milliards de Fca. Une vingtaine d’ institutions de micro-crédits ont reçu un agrément.

D’ici 5 ans, ces services de finance inclusive devraient profiter à 2 millions de Togolais.

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