Politique

La politique du bulldozer

Gilbert Houngbo, le Premier ministre, a donné mardi les premiers coups de pioches symboliques à deux importants projets de rénovation du réseau routier à Lomé.
Il s’agit d’abord de la réhabilitation du Boulevard du 13 janvier, un axe stratégique de la capitale, et de l’aménagement, du bitumage et de l’assainissement de la voie Agoènyévé-Adidogomé.
Le directeur général des Travaux publics, Kanfitine Tchedé Issa, a donné des précisions sur la nature des travaux.
Comme vous le savez, le boulevard du 13 janvier qui est la principale artère de la voirie urbaine de Lomé, a été construit en 1973. Malgré son importance, il n’a connu que des aménagements au fil des années et se présente actuellement sous la forme d’un boulevard à double chaussées de 2 x 2 voies de 7m de large chacune avec un terre plein central variant de 1 à 4 m ainsi que des trottoirs de largeur variable de par et d’autre de la chaussée.
Ce boulevard long de 5,125 km se trouve actuellement dans un état de dégradation avancée, et canalise difficilement le trafic routier alors que le parc automobile de la ville de Lomé est toujours en pleine croissance. Son réseau d’assainissement et de drainage des eaux fonctionne partiellement car il est essentiellement composé de canalisations ponctuelles, de faible diamètre et qui sont actuellement en mauvais état ou bouchées.
Pour la reconstruction de ce boulevard, la configuration géométrique prévue se présente comme suit :
Une double chaussées en 2x2 voies de 7,00 m de large chacune (entre le PK0 et le PK 2+550) soit à partir du croisement du projet avec le boulevard du Mono à Kodjoviakopé jusqu’à la Banque Populaire (ancienne Caisse d’Epargne), et en 2x3 voies de 10,50 m de large chacune (entre le PK 2+550 et le PK 5+125) soit à partir de la Banque Populaire jusqu’au croisement du projet avec le boulevard du
Mono au niveau de l’ancien Restaurant la Pirogue (actuel restaurant Festival des Glaces).
La chaussée double sera bordée de caniveaux sous trottoirs de largeur variant de 2 à 6 m avec un terre plein central supérieur ou égal à 1m.
Afin d’éviter toute dégradation par les eaux, le drainage du boulevard sera parfaitement assuré de bout en bout par des caniveaux et dalots en béton armé de sections conséquentes pour permettre une évacuation efficace des eaux pluviales vers la lagune et la mer.
Pour une plus grande sécurité des usagers, les signalisations horizontale et verticale ainsi que l’éclairage public seront entièrement repris avec des normes d’actualité.
En ce qui concerne la voie urbaine d’Agoényivé, longue de 6,465 km, il s’agit d’une route transversale reliant la pénétrante Agoényivé de la Route Nationale N°1 (Lomé Atakpamé) et la pénétrante à Adidogomé de la Route Nationale N°5 (Lomé-Kpalimé) en passant notamment par les agglomérations de BKS, Caméléon, Limousine, Adidoadin et Avédji.
Dans son état actuel, la voie urbaine Agoényivé est une route en terre non aménagée et ne comportant aucun réseau de drainage ni de système d’assainissement des eaux pluviales.
Pour l’aménagement et le bitumage de ladite voie, la configuration géométrique prévue est la suivante :
Une double chaussée de 2x2 voies de 7,00 m de large chacune. La double chaussée sera bordée de caniveaux sous trottoirs de largeur supérieure à 2 m avec un terre-plein central de largeur également supérieure à 1 m.
Le drainage de la voie sera assuré par des caniveaux et dalots en béton armé de sections conséquentes pour permettre une évacuation efficace des eaux pluviales vers les bassins d’orage, notamment ceux de Caméléon, d’Avédji et du début de la route Adidogomè – Ségbé.
Les signalisations horizontale et verticale ainsi que l’éclairage public seront aussi entièrement réalisés avec des normes d’actualité.
L’entreprise EBOMAF Sa a la charge d’exécuter à bon terme ces projets sous le contrôle et la surveillance du groupement de Consultants malien et togolais GTAH/DECO avec la coordination et le suivi du Ministère des Travaux Publics à travers la Direction Générale des Travaux Publics.
Les deux projets sont financés à hauteur de 20 milliards de F CFA par l’Etat togolais à travers le Fonds Routier (FR).

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.