Le collectif «Sauvons le Togo», qui regroupe des partis d’opposition et des associations de protection des droits de l’homme, a appelé ses sympathisants à une manifestation jeudi. La dernière en date, organisée le 27 avril, jour de l’indépendance, avait été marquée par des scènes de violences et des dégradations à Lomé.
Ce collectif exige pêle-mêle « la mise en oeuvre immédiate et sans conditions du rapport de la CNDH sur la torture, le retrait immédiat et sans condition de l'Assemblée nationale des projets de lois relatifs au code électoral et au découpage électoral et le retour à l'Assemblée des neuf députés irrégulièrement révoqués de leur mandat parlementaire".
Le gouvernement a lancé la semaine dernière de larges consultations avec l’ensemble des formations politiques pour évoquer justement les améliorations à apporter au projet de code électoral.
Mais certains partis préfèrent jouer la rue. Un scénario bien connu au Togo.