Politique

Larmes de crocodile

Les opposants regroupés au sein du collectif «Sauvons le Togo» ont décliné l’invitation adressée jeudi par le gouvernement.La porte n’est pas fermée, mais ce mouvement exige des préalables comme la libération des 54 personnes interpellés lors de la manifestation organisée le 12 juin à Lomé, dont un certain nombre de casseurs.

Pour justifier son refus, le collectif avance également que 3 manifestants* prétendument tués lors des manifestations de Lomé et d’Atakpamé n’auraient pas encore été enterrés. Et Zeus Ajavon, porte-parole de ce groupement d’exprimer sa « compassion aux familles des victimes » et l’impossibilité, d’entamer des discussions avec le gouvernement dans de telles circonstances. 

Il manque juste à M. Ajavon et à ses amis un mouchoir pour convaincre de leur émotion.

Sauf que dès mercredi les responsables de « Sauvons le Togo » livraient une explication un peu moins larmoyante. 

Pas question de discuter avec le Premier ministre ; nous voulons un tête à tête avec le chef de l’Etat, confiait un proche du collectif.

Les opposants sont sans doute prêts au dialogue, mais ils font monter les enchères avant ce rendez-vous incontournable.

* Aucun décès lié aux manifestations n'a été constaté

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