Politique

Le Togo espère un accord juxtaposé

L’ultimatum fixé par la Banque africaine de développement avait le mérite d’être clair: soit les transporteurs togolais acceptent de payer la redevance unique de 25.000 Fcfa au poste de contrôle juxtaposé de Cinkassé (frontière Togo-Burkina-Faso, nord Togo) ; dans le cas contraire, le Togo ne pourra pas bénéficier d’un don de 20 milliards pour la réhabilitation du tronçon de la nationale 1 entre Atakpamé et Blitta (102km).

Après de difficiles négociations avec le ministre des Transports, Ninsao Gnofam (photo), les représentants des transporteurs ont accepté de s’acquitter du droit de transit.

‘Nous sommes d’accord pour l’application de la redevance unique de 25.000 Fcfa’, a confirmé vendredi Amah Aklisso, président de l’Union nationale des transporteurs routiers du Togo.

Cet accord va permettre aux autorités togolaises de déclencher le mécanisme de financement auprès de la Banque. Reste à régler le problèmes des taxes supplémentaires exigées par le Burkina.

Republicoftogo.com : Quel est le nœud du problème ?

Ninsao Gnofam : La Nationale 1 entre Lomé et Cinkassé constitue une section du corridor n°9 (Lomé-Ouagadougou) de l’UEMOA. La BAD a accepté de financer la réhabilitation de la route qui va de Lomé à Ouagadougou.

Les transporteurs togolais ont, dès le départ, accepté de payer la redevance de 25.000 F, à condition que ce qu’ils appellent les ‘faux frais’ - des montants prélevés par les barrages policiers – disparaissent. Depuis 2 ans et grâce à l’intervention du président Faure Gnassingbé, ces barrages ont été démantelés ; ils n’existent plus côté togolais.

Le problème qu’ont soulevé les chauffeurs routiers, à juste titre, c’est la persistance de points de contrôle sur le territoire burkinabé et donc des taxes supplémentaires à payer.

Le Togo et le Burkina vont travailler sur ce problème afin de trouver rapidement une solution. La redevance de 25.000 F doit être unique et couvrir les deux pays.

S’il y avait de la part de la BAD des doutes sur la volonté des autorités togolaises et des transporteurs d’arriver à une solution, ils sont aujourd’hui levés.

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