Afin de ne pas perturber l’activité économique à Lomé en pleine semaine, les autorités ont décidé de ne pas autoriser la manifestation que voulait organiser l’UFC mardi.
Le ministre de l’Administration territoriale, Pascal Bodjona, a naturellement reconnu aux partis politiques, aux syndicats ou aux associations la liberté de manifester, y compris à l’UFC, mais il a rappelé la nécessité pour l’Etat d' « assurer la protection et la sécurité de toutes les personnes".
Jean-Pierre Fabre, le candidat de l’UFC battu à la présidentielle au Togo, voulait organiser un meeting et une marche dans la capitale pour protester contre les résultats de l’élection présidentielle. M. Fabre s’était auto-crédité, la veille de la publication officielle des résultats, d’un score de près de 80% avant de se raviser 48h plus tard pour affirmer qu’il n’avait obtenu en réalité que « 55 à 60 des voix ».
Selon les chiffres provisoires, le candidat de l’UFC a obtenu 33,94% des suffrages au terme d’un dépouillement sécurisé et totalement transparent.