Politique

Ninsao Gnofam perd patience

Un constat s’impose, la construction ou la rénovation de routes, aussi bien à Lomé qu’à l’intérieur du pays, avancent à pas de tortue. Certes, les ouvriers travaillent et les engins spécialisés s’activent, mais les automobilistes comment à s’impatienter.

Qui est responsable de ces retards ? Les autorités et les entreprises de travaux publics se renvoient la responsabilité.

Pour le ministre des Travaux publics, Ninsao Gnofam (photo), aucune hésitation, les bénéficiaires des appels d’offres ne respectent pas les clauses quant aux délais de livraison et à la qualité. 

« Il y a des chantiers qui devraient être exécutés à 70 ou 80% or, à peine 6% ont été réalisés pour le moment. C’est d’autant plus inacceptable qu’une avance de 20% a été consentie aux entreprises de TP. Si cette situation perdure, nous allons devoir prendre des mesures. L’Etat ne peut supporter plus longtemps ces comportements », a avertit le ministre.

Le président du Syndicat des entrepreneurs en bâtiments et travaux publics du Togo, Hyacinthe Atabré, ne nie pas les retards, mais explique qu’ils sont dus au gros œuvre plus important que prévu, aux mauvais timing pour le lancement des chantiers avec la saison des pluies et à des problèmes de gros sous.

« Les 20% d’avance sont insuffisants. C’est 40 à 50% dont nous avons besoin. Dès lors, on pourra respecter le cahier des charges », explique M. Atabré.

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