Politique

Nouvelle année, vieux discours

Le Coordinateur du Collectif d’opposants «Sauvons le Togo» (CST), Zeus Ajavon, a exigé vendredi l’arrêt du processus électoral «engagé unilatéralement par le pouvoir en place». Il était l’invité de la radio Victoire FM.

Selon cet avocat, le chef de l’Etat, qui a annoncé la tenue des élections législatives et locales au 1er trimestre 2013, « cautionne la réédition d'un nouveau coup de force électoral ».

« Il n’y aura pas d’élections tant qu’il n’y a pas un accord politique avec le pouvoir en place lequel sera issu d’un dialogue », a-t-il affirmé.

Ajavon se dit prêt pour l’ « assaut final » et annonce une série de manifestations mi-janvier.

Les opposants envisagent d’organiser des marches au carrefour commercial de Déckon à Lomé, mais le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara, a indiqué qu’aucun rassemblement ne serait autorisé sur ce lieu.

« Nous espérons continuer travailler avec les partis politiques et les organisations de la société civile mais en même temps le gouvernement doit assumer sa responsabilité qui est celle de veiller à la sécurité publique pour que les droits des autres citoyens soient protégés. Les manifestations qui sont envisagées pour les 10, 11, 12 janvier à la place Déckon ne peuvent pas avoir lieu », a clairement indiqué M. Bawara.

Depuis des mois, le gouvernement propose aux opposants radicaux de s’asseoir autour d’une table pour discuter, mais l’invitation a toujours été refusée.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.