Le Conseil épiscopal Justice et Paix Togo ne sera pas autorisé à déployer des observateurs pour l’élection présidentielle du 22 février.
Le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, dans un courrier daté du 16 janvier et rendu public ce jour, indique à cette structure qu’elle ne remplit pas la conditions de neutralité et que ses sources de financement demeurent opaques.
Le Conseil épiscopal entendait déployer 9000 observateurs sur le terrain.
La Conférence épiscopale du Togo ne s’est pas distinguée par un nécessaire devoir de réserve. Au contraire. Elle a pris fait et cause pour les revendications de l’opposition.
On comprend dans ces conditions la prudence légitime des autorités.