Politique

Oui au dialogue avec le gouvernement !

Six partis de l’opposition togolaise ont décidé d’unir leurs forces au sein de l’alliance « Arc en ciel » ; une façon de reprendre l’initiative politique. Dans l’entretien qui suit, Paul Dodji Apévon (photo), le président du CAR et coordinateur de ce mouvement explique qu’un dialogue avec le pouvoir est possible à condition qu’aucun sujet ne soit tabou. Dans son discours de politique générale, la semaine dernière, le Premier ministre n’avait pas dit autre chose.

Republicoftogo.com : Quels sont les objectifs de cette coalition ?

Me Dodji Apévon : L’objectif principal est d’aller aux prochaines élections législatives et locales avec des candidatures communes.

Nous avons compris que la lutte pour l’alternance au Togo a échoué pendant des années parce que l’opposition était divisée.

C’est la raison pour laquelle, nous pensons qu’il faut désormais se mettre ensemble pour obtenir les reformes dont nous avons besoin pour le Togo. Des candidatures communes constituent le meilleur moyen.

Republicoftogo.com : Arc-en-ciel est-il prêt à répondre favorablement au dialogue proposé par le Premier ministre ?

Me Dodji Apévon : Oui, nous sommes prêts à aller au dialogue.

Il faut que le pouvoir et l’opposition s’asseyent pour trouver justement le consensus dont nous avons tous besoin pour aller à des élections apaisées et transparentes. Voilà l’objectif que nous poursuivons.

Le dialogue doit rassembler tous les acteurs  politiques, les partis et les représentants de la société civile.

Republicoftogo.com : Qu’entendez-vous discuter lors de ce dialogue ?

Me Dodji Apévon : Tout doit être mis sur la table. Le cadre électoral, bien sûr, mais aussi les réformes constitutionnelles comme la limitation du mandat présidentiel.

Republicoftogo.com : Très bien, mais la priorité n’est-elle pas plutôt le cadre électoral sachant que les législatives sont prévues dans quelques mois ?

Me Apévon Dodji : Je vous répète que pour nous, il n’y a pas de sujets prioritaires. Pour la Coalition, ce qui doit servir de déclic, c’est le problème de la limitation de mandat.

Les élections législatives sont devant nous, mais la question de la limitation de mandat empoisonne la vie politique togolaise et il faut la régler.

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