«Les conversations des responsables politiques sont constamment écoutées par les agents du pouvoir et il y a des interférences dans leurs communications téléphoniques. Une situation qui les oblige à la prudence dans l’utilisation des réseaux de téléphonie nationaux ». C’est ce qu’a indiqué lundi Jil-Bénoît Afangbédji, l’un des responsables du Collectif d’opposants « Sauvons le Togo » (CST).
« C’est une situation illégale », affirme-t-il. Pour sa part Jean Kissi, le secrétaire général du CAR, lie les écoutes téléphoniques à un état de dictature ».
Les pays démocratiques pratiquent les écoutes téléphoniques lors d’investigations criminelles, dans la lutte contre le terrorisme ou en cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
MM. Kissi et Afangbédji ne rentrent pas dans ce cas de figure.