Politique

Pardon et réconciliation

La représentante du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-Togo), Olatokunbo Ige, a demandé mercredi au gouvernement de poursuivre les efforts pour la mise sur pied rapide d’un organe de pilotage et de suivi des résultats et conclusions de la Commission « Vérité, justice et réconciliation » (CVJR).

Elle a réitéré l’engagement de ses services, ainsi que celui de l’ensemble du système des Nations Unies au Togo, à continuer à appuyer toutes les initiatives visant  à la mise en œuvre et à la réalisation des recommandations, ainsi que du programme de réparation de la Commission.

Pour Olatokunbo Ige, « le rapport d’une Commission Vérité exige une lecture et une compréhension communes de la part de tous les acteurs. Son contenu et les recommandations qu’il contient doivent rencontrer l’adhésion et l’appropriation de tous les membres de la société en vue d’éviter les considérations partiales suivant les intérêts des uns et des autres.»

La CVJR, installée le 29 mai 2009 par le chef de l’Etat, a remis son rapport final le 3 avril 2012. Sa mission consistait à déterminer, à travers un rapport circonstancié et détaillé, les causes, l’étendue et les conséquences des violations des droits de l’homme et les violences qui ont secoué la société togolaise de 1958 à 2005, afin de proposer des mesures favorisant le pardon et la réconciliation.

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