La Cour de justice de la Cédéao a notifié mardi au Togo sa décision concernant la requête introduite par 9 ex-députés de l’UFC, exclus de l’Assemblée nationale l’année dernière.
Interrogé par republicoftogo.com, le président de la Cour constitutionnelle du Togo, Aboudou Assouma (photo), a confirmé ce que l’on savait déjà : la juridiction régionale n’a pas demandé la réintégration des élus.
"J'ai parcouru le texte et je note qu’il n’y a pas de remise en cause de l'arrêt rendu par la Cour constitutionnelle à ce sujet. La juridiction de la Cédéao a seulement demandé la réparation d’un préjudice en allouant à chacun des ex-députés un montant forfaitaire de 3 millions de Fcfa", explique M. Assouma.
Le préjudice en question est lié au fait que l'Assemblée nationale n'a pas entendu les députés démissionnaires avant d'introduire les lettres à la Cour constitutionnelle; de ce fait la Cour de la Cédéao a estimé que leur droit avait été bafoué.