Invitée dimanche de la radio française RFI, Michaëlle Jean, la secrétaire générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie, a évoqué le rôle de l’OIF dans l’accompagnement des processus électoraux en Afrique.
Les journalistes de cette station ont - étrange conception de l’information - repris à leur compte de simples rumeurs selon lesquelles le fichier électoral au Togo contiendrait au moins 30% d’électeurs fictifs. Ce qui est évidemment faux.
Mme Jean s’est bien gardée de commenter les affirmations de RFI. Elle a en revanche rappelé que l’organisation qu’elle dirige avait envoyé une mission d’experts électoraux auprès de la Céni à Lomé afin de l’aider à corriger les listes de leurs imperfections (doublons, décès, etc…).
Elle a enfin indiqué que l’OIF serait présente au Togo pendant et après le scrutin afin d’aider le pays à renforcer ses institutions.