Politique

Quel avenir pour le Togo ?

Chaque camp devra faire des concessions

A quelques heures de l’ouverture du dialogue politique, les deux camps affichent leur sérénité et manifestent l'intention de trouver une issue à la crise.

‘J’ai confiance dans la capacité des Togolais à trouver des solutions qui répondent à l’intérêt général de la population. Nous n’allons pas nous départir de cette confiance et de cet optimisme. Nous pensons que chacun sera animé par le même état d’esprit’, a déclaré ce matin Gilbert Bawara, le ministre de la Fonction publique et l’un des négociateurs.

Côté opposition on affiche une certaine fermeté. Au micro de RFI, Eric Dupuy (ANC) a affirmé lundi que la seule question fondamentale à débattre est le retour à la constitution de 1992. Autrement dit, empêcher Faure Gnassingbé de pouvoir se représenter en 2020.

Outre cette question, les 14 délégués de la majorité et de l’opposition devraient aborder la réforme du mode de scrutin (majoritaire uninominal à deux tours pour la présidentielle), la tenue d’un référendum sur la limitation du mandat présidentiel et le vote de la Diaspora.

Les députés de la majorité avaient adopté en septembre 2017 un projet de loi qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. En gros, ce que réclame l’opposition.

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