Politique

Revers et coup droit

Le premier ministre met la dernière main à la constitution de son gouvernement. La nouvelle équipe devrait logiquement comporter des membres de l’UFC (opposition) comme cela avait été le cas en 2010 après un accord politique conclu avec le pouvoir.

Mais en raison du revers électoral essuyé  par cette formation lors des législatives de juillet dernier, des tensions sont perceptibles dans l’entourage de Gilchrist Olympio. Il y a les tenants d’un participation pro-active et ceux qui exigent préalablement une discussion formelle avec le parti au pouvoir pour définir les modalités de la collaboration.

L’animosité entre cadres de l’UFC n’est pas nouvelle. Ceux qui font la fine bouche pour participer au gouvernement sont en réalité ceux là même qui rêvent de prendre la place de leurs collègues en poste depuis 3 ans. 

'Une minorité d’individus mettant en avant leur ventre au détriment de la survie du parti s’activent autour du président national Gilchrist Olympio pour aller occuper les quelques postes qui sont octroyés’, peut-on lire dans un communiqué non signé, publié par un énigmatique ‘Comité de réflexion de la réunion des cadres de l’UFC’,  largement repris par la presse.

Cette mini-révolte semble guidée par la jalousie et l’ambition, mais certainement pas par des considérations politiques.

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