L’élection présidentielle du 4 mars 2010 a laminé les petites formations politiques et renforcé les deux poids lourds que sont le RPT (au pouvoir) et l’UFC (opposition), y compris avec son aile contestataire emmenée par le député Jean-Pierre Fabre.
De fait, les leaders des petits partis manifestent une certaine inquiétude.
C’est, notamment, le cas de Me Dodji Apevon (photo), le président du Comité d’action pour le renouveau (CAR, opposition).
Il ne cache pas les risques réels d’une « marginalisation », prélude à une disparition pure et simple de la scène politique. D’autant que l’accord de gouvernement entre le RPT et l’UFC complique encore un peu les choses.
Mais pour Me Apevon, cet accord n’engage que ses signataires ; une sorte d’accord interne auquel il n’adhère pas.
Pour tenter de rebondir et de mobiliser des militants de moins en moins nombreux, le CAR propose ni plus ni moins qu’une refondation de la république « pour permettre aux citoyens et aux gouvernants d’avoir la notion du bien commun ».
Un concept assez flou qui sonne comme une opération de marketing pour sortir de l’oubli.