Politique

Trois heures d’intenses débats à Montréal

Les deux rencontres collectives de la Commission «Vérité, justice et réconciliation» (CVJR), prévues au Canada, se sont fondues en une seule dimanche à Montréal face à un public nombreux.

Plus de trois heures de discussions franches avec le président de l’institution, Mgr Nicodème Barrigah, et avec ses collaborateurs, Koffi Badjow Tcham et Mme Pépévi Kpakpo.

Les Togolais de la Diaspora ont souhaité  s’exprimer au nom de la Communauté Togolaise au Canada (CTC) et de la branche canadienne de la  Diaspora togolaise pour la Démocratie et le Développement (Diastode).

A cette occasion, ils ont rendu public un mémoire de 22 pages qui présente l‘organisation, la compréhension qu’ils ont du mandat et de la mission de la CVJR, les faits historiques, les violences et violations des droits civils et politiques au Togo d’avril 1958 à avril 2005, les causes des violences, leurs inquiétudes sur les conclusions de la mission de la Commission, avant de formuler des recommandations. 

La CTC souhaite avoir des précisions quant à la réhabilitation des victimes, aux réformes politiques, institutionnelles, administratives et à la gouvernance.

La Communauté togolaise s’est dite « disposée à accompagner la CVJR et les autorités togolaises dans toute démarche véritable de recherche de solutions durables au drame national, si une volonté réelle d’impliquer tous les acteurs nationaux (société civile, partis politiques de toutes tendances) est matérialisée.»

La CVJR est chargée de faire la lumière sur les violences politiques survenues au Togo de 1958 à 2005.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.