Après avoir boycotté mardi l’ouverture de la session parlementaire, l’UFC poursuit sa logique contestataire en annonçant qu’il ne participerait pas aux festivités marquant le 50e anniversaire de l’indépendance du Togo ; des cérémonies prévues le 27 avril.
Le parti d’opposition entend organiser ses propres réjouissances en marge des manifestations officielles.
« L’UFC et le FRAC s’associent avec tous ceux qui connaissent le sens de cette indépendance », a déclaré Patrick Lawson, le vice-président de l’UFC.
La formation d’opposition conteste la réélection de Faure Gnassingbé assurant que son candidat, Jean-Pierre Fabre, a remporté le scrutin, en dépit du quitus donné par la communauté internationale concernant la validité de l’élection et des résultats.
L’UFC s’est alliée à une coalition, le Frac, regroupant d’anciens hauts responsables du RPT (au pouvoir) comme Agbéyomé Kodjo (ancien Premier ministre du Général Eyadema) et Dahuku Péré (ancien président de l’Assemblée nationale).
Quant à Kofi Yamgnane, également membre du Frac, il semble avoir mis de l’eau dans son vin en reconnaissant implicitement l’élection de Faure Gnassingbé.