Politique

Un autre agenda

Le collectif d’opposant «Sauvons le Togo» peine à convaincre de sa bonne foi. Après avoir refusé le dialogue proposé jeudi par le gouvernement prétextant, notamment, un temps de recueillement nécessaire après la mort de 3 manifestants - une information inventée de toute pièce -  ses principaux responsables se répandent dans les médias avec un argumentaire qui laisse peu de place au doute.

Premier à s’exprimer, Zeus Ajavon, le coordinateur du collectif qui explique sur les antennes d’une radio privée que le mouvement n'est pas en mesure d’ «engager des discussions sérieuses sur l'avenir du pays avec le gouvernement", c'est-à-dire sur les revendications formulées par ce même collectif. 

Quant à Jean-Pierre Fabre (photo) qui dirige l’ANC, il déclare que « (…) de toute façon, nous disons que Faure Gnassingbé ne pourra plus jamais se présenter à aucune élection au Togo".

Il y a quelques jours, Claude Améganvi, le secrétaire général du Parti des travailleurs avait mis en garde le chef de l’Etat : "Nous donnons deux alternatives à Faure, soit il accepte d'engager sérieusement un dialogue avec le collectif pour régler une fois pour de bon les problèmes du pays, soit il sera contraint de dégager du fauteuil présidentiel, nous sommes déterminés à appliquer  rigoureusement l'article 150 de la Constitution togolaise pour le faire partir du pouvoir".

« Sauvons le Togo » s’oppose officiellement aux deux lois électorales adoptées récemment et qui, fondamentalement, ne sont pas défavorables à l’opposition pour les scrutins législatifs et locaux. 

Mais on constate que l’enjeu est ailleurs. 

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