Politique

Voyage dans le passé

Le collectif «Sauvons le Togo», qui rassemble de petits partis politiques et des groupuscules autoproclamés représentants de la société civile, tente de capitaliser sur un mouvement de contestation lancé il y a 3 mois et qui se limite à Lomé. Certains de ses membres - les formations politiques – ont très officiellement été invitées à prendre part à un large dialogue politique autour du Premier ministre ; invitation aussitôt rejetée par l’ANC et Obuts.

Si, il y a moins d’une semaine, ce collectif demandait purement et simplement le départ du chef de l’Etat, il se dit prêt aujourd’hui à discuter à ses conditions.

Il exige, notamment, la désignation d’un médiateur international et la transformation du dialogue politique en une sorte de conférence nationale bis. « Cette assise doit avoir un caractère national et ses décisions doivent être immédiatement exécutoires afin que toutes les conclusions qui en découleront s’imposent à tous », peut-on lire dans un communiqué du CST.

Des sujets aussi importants que la loi électorale, le découpage des circonscriptions ou la durée du mandat présidentiel devraient donc échapper à un vote du Parlement pour être avalisés par un simple forum de discussion, si l’on comprend bien la position du collectif.

En réalité, les partis membres du CST ne sont pas intéressés par un dialogue avec les autorités, pas plus qu’ils ne se sentent concernés par les prochaines élections législatives. Ils veulent continuer à exploiter un prétendu mécontentement populaire et cherchent par tous les moyens à gêner l’action du gouvernement.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.