Politique

Yark Damehame : « Le gendarme a été brutalisé par des vigiles de l’UFC »

Les jours de la FOSEP sont comptés. La Force de sécurité élection présidentielle (6000 gendarmes et policiers) avait été constituée pour assurer la sécurisation du processus électoral et du scrutin au Togo. Mission accomplie.
« La Fosep est arrivée presque au terme de sa mission » a indiqué jeudi à republicoftogo.com le colonel Yark Damehame, patron de cette unité. Il revient également sur la manifestation organisée mercredi par l’UFC au cours de laquelle un gendarme a été agressé par des militants de ce parti.
Republicoftogo.com : A quand la fin de la mission de la Fosep ?

Yark Damehame : La Fosep est arrivée presque au terme de sa mission. C’est uniquement dans le cadre du processus électoral que cette mission avait été mise en place pour la sécurisation. A partir du moment où les élections sont terminées et que la cour constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs, nous considérons que notre mission est terminée.
Les éléments issus de la police et de la gendarmerie vont réintégrer leurs unités d’origine
Republicoftogo.com : Certains leaders de l’opposition accusent la FOSEP d’avoir retiré la protection dont ils bénéficiaient
Yark Damehame: Nos hommes étaient affectés pour tous les candidats à l’élection.
Une fois cette élection terminée, nous considérons que tous ces gens redeviennent des citoyens ordinaires il n’est plus question de monter la garde pour eux.
Republicoftogo.com : Un incident s’est produit mercredi au siège de l’UFC où un gendarme a été molesté par les militants. Etait-il en mission ?
Yark Damehame : Il était en patrouille de nuit. Nous avons désigné des hommes qui étaient aux alentours du lieu de la manifestation pour encadrer, sécuriser et éviter que des gens ne fassent des bêtises et les mettent ensuite sur le dos des forces de l’ordre.
Ce gendarme était en service pour cette mission.
Il a été « appréhendé » par les vigiles de l’UFC qui l’ont brutalisé avant de le conduire au siège du parti. Le gendarme avait sur lui sa carte professionnelle qui ne laissait aucun doute sur ses fonctions.
Lorsque nous avons été saisi de l’incident, nous avons demandé à l’officier qui était sur les lieux de la manifestation de se rendre au siège de l’UFC pour récupérer le gendarme.
Quand les deux hommes sont sortis des locaux en direction du boulevard, bloqué par les militants de l’UFC, ces derniers les ont une nouvelle fois molesté nous obligeant à intervenir pour disperser la foule.
Lorsque vous interpellez un agent avec sa carte professionnelle, même s’il est armé, la première réaction est d’appeler la gendarmerie ou la police.
Les militants n’ont aucun droit d’exercer des violence sur des fonctionnaires assermentés.

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