Santé

Le bon remède du Professeur Agba

L’une des priorités du gouvernement est d’offrir à chaque togolais un accès aux soins. Cela nécessite de lourds investissements pour moderniser un secteur laissé à l’abandon pendant de longues années. La politique de santé commence à payer comme en attestent les résultats donnés mardi le ministre de la Santé, Charles Kondi Agba, à l’ouverture des premiers échanges nationaux sur la santé.

Concernant la lutte contre le sida, 27.000 personnes bénéficient d’un traitement ARV gratuit,  le Togo dispose de 233 centres de dépistage, la couverture en PTME (Prévention de la Transmission Mère-Enfant) est de 64%, la couverture vaccinale des enfants de 0 à 11 mois et des femmes enceintes est en amélioration constante, la prise en charge de la césarienne est de 90%. Enfin, le programme de réhabilitation et de construction de CHU et de dispensaires avance rapidement.

Ce sont là quelques unes des informations dévoilées par Charles Kondi Agba (photo).

« Les indicateurs actuels sont dans l’ensemble positifs, mais l’échéance de 2015 des OMD approchant, il est nécessaire d’accélérer encore un peu, là où cela est possible », concède toutefois le ministre.

Lire l’éditorial du Professeur Charles Kondi Agba

Les Premiers Echanges Nationaux sur la Santé donnent l’opportunité au Département de la santé d’une part de faire le point du niveau de performance du Système de santé et des problèmes auxquels il est confronté, et d’autre part de tester l’orientation donnée aux actions à mener en adéquation avec le Plan National de Développement Sanitaire. 

Cette démarche sous-entend, non seulement l’obligation de rendre compte des activités à tous les niveaux, mais aussi la nécessité de pouvoir  analyser les résultats  et aussi échanger et partager, voire confronter les méthodes et techniques mises en œuvre à chaque niveau depuis la base jusqu’au niveau central.  

Un tel exercice participera certainement à l’amélioration de la qualité des prestations offertes à nos populations et ainsi à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), notamment les objectifs 4, 5 et 6. Les indicateurs actuels sont dans l’ensemble positifs, mais l’échéance de 2015 approchant, il est nécessaire d’accélérer encore un peu, là où cela est possible. 

Nous avons montré notre engagement dans la poursuite de la lutte contre le VIH : plus de 27 000 personnes vivant avec le virus sont actuellement sous traitement anti-rétroviral. Les centres de conseil dépistage sont actuellement au nombre de 233, répartis sur toute l’étendue du territoire. En outre, la couverture en PTME (Prévention de la Transmission Mère-Enfant) est aujourd’hui à 64% avec 408 sites répartis sur l’étendue du territoire national. 

La couverture vaccinale des enfants de 0 à 11 mois et des femmes enceintes est en amélioration constante, à travers des campagnes régulières à haut impact pour tous les antigènes : DTC 1 (96% en 2011), DTC 3 (92% en 2011), Rougeole (85% en 2011). 

Les infrastructures ne sont pas en reste avec la construction, la réhabilitation, l’extension et la dotation en équipements des 3 CHU, des CHR, des hôpitaux de préfectures et districts et des Unités de Soins Périphériques. 

Enfin, la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée d’action (MILDA), les traitements de masse à l’ivermectine, au praziquantel et à l’albendazole, la subvention à 90% de la césarienne sont autant d’actions que le gouvernement a entreprises pour l’accès aux soins de santé des populations les plus vulnérables. 

Le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2012-2015), adopté à la mi-octobre 2012, assorti d’une nouvelle Politique Nationale de Santé (PNS), vise à réduire la mortalité néonatale de 35%, la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans de 42%, et la mortalité maternelle de 28%. La Politique Nationale de Santé vient aussi d’être adoptée, elle va amplifier davantage l’élan dans lequel nous nous sommes lancés. 

A travers les décrets et arrêtés pris cette année, nous avons fait de la prise en charge des Maladies Non Transmissibles une priorité. Celles-ci font désormais partie intégrante des soins de santé primaires. 

Tout ceci a été rendu possible grâce au soutien jamais démenti du Chef de l’Etat, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, à qui nous rendons un vibrant hommage pour son intérêt soutenu pour la santé de la nation. 

Je rends également  un hommage mérité aux Partenaires Techniques et Financiers, dont l’appui multiforme nous a permis d’engranger des résultats positifs indispensables à l’atteinte du bien-être sanitaire des populations. 

Notre vœu est que les 1ers échanges nationaux sur la santé soient un nouveau départ, pour une santé de meilleure qualité et pour une santé accessible à tous.

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