Santé

Stratégies et synergies

Inefficacité des placebos

Malgré les efforts déployés par la police, la gendarmerie et la douane, le trafic de faux médicaments continue de prospérer au Togo.

Mais le pays n’a pas les moyens de lutter seul.

Une coopération régionale est nécessaire pour mettre fin au fléau.

Une dizaine de pays de la région réfléchissent depuis mardi à Lomé à une stratégie commune à l’initiative du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

En Afrique, près de 100.000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits, selon l’OMS. 

Les contrefaçons touchent tous les pays d’Afrique de l’Ouest.

L’Ordre national des pharmaciens du Togo estime que 50 à 60% des médicaments vendus dans le pays sont des faux.

La lutte contre ces trafics n’est pas aisée en raison de l’ingéniosité des trafiquants et de la capacité des contrefacteurs à réaliser des copies quasiment identiques à l’original. 

Difficulté supplémentaire pour les douaniers peu expérimentés à reconnaître le vrai du faux.

La situation générale et la faiblesse des systèmes de santé offrent les conditions idéales pour la mise en place et le développement de ce trafic révoltant par des criminels guidés par la cupidité et peu sensibles aux dommages qu’ils entraînent.

Au mieux, ces contrefaçons ne servent à rien, au pire elles peuvent entraîner de graves problèmes de santé.

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