Social

Désunion syndicale

L’Union générale des syndicats libres (UGSL), l’une des grandes centrales syndicales a indiqué mercredi qu’elle ne s’associait pas au mot d’ordre de grève dans la fonction publique lancé pour le 4 et 5 avril par la Synergie des travailleurs du Togo (STT). Elle a demandé à ses membres de ne pas y participer.

« Les revendications formulées par la STT sont légitimes, mais nous estimons que la meilleure façon d’obtenir satisfaction est de poursuivre les discussions tous ensemble avec le gouvernement », a déclaré le secrétaire général de l’UGSL, Mathias Hlomador.

La STT fait cavalier seul et exige des négociations en tête à tête avec les autorités, sans les autres syndicats. Une démarche qui s’inscrit dans une sourde lutte pour le contrôle du monde syndical. Mais pour Mathias Hlomador, « Synergie est un simple regroupement de syndicats de base et non une entité formalisée. »

Les députés ont adopté en début d’année le nouveau statut de la fonction publique. Tout ce qui concerne l’augmentation des salaires ou l’âge de départ à la retraite seront précises dans des décrets d’application qui doivent précisément être précisés entre le gouvernement et les syndicats.

Mardi, le président de l’Assemblée nationale, Abass Bonfoh, avait dit comprendre les préoccupations des travailleurs dont les revendications sont « pour l’essentiel légitimes ». Il avait appelé le gouvernement « à faire diligence afin de trouver un terrain d’entente dans la mesure des moyens disponibles ». 

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