Les dockers ont décidé d’entamer une grève le 22 mars afin de faire valoir leurs revendications. Ils exigent l’intégration des personnels intermittents avec tous les bénéfices liés à l’activité, y compris la couverture sociale.
« Des milliers de dockers occasionnels travaillent depuis plus de 20 ans au Port de Lomé, mais leur rémunération n’a jamais évolué », explique Egbèm Kadja, l’un des délégués syndicaux qui en appelle au DG du PAL et au ministre des Transports.
Outre le problème des salaires, les syndicats pointent du doigt les accidents du travail ; près de 200 l’année dernière dont 17 décès, affirme Egbèm Kadja.
Avec le Port de Lomé, le Togo s’est forgé une réputation de Hub commercial pour de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest. Des investissements très importants sont prévus pour la construction d’un 3e quai et d’une darse.