Social

Essence : pas plus chère que dans la sous-région

La deuxième séance de négociations entre le gouvernement, les syndicats et l’Association togolaise des consommateurs (ATC) concernant la hausse du prix de l’essence s’est déroulée mardi au siège du Conseil national du dialogue social (CNDS). Aucun accord n’est intervenu à l’issue de ces nouvelles discussions.
« Le gouvernement doit prendre des dispositions pour éviter la grève (prévue pour le 2 juillet, ndlr) et les syndicalistes doivent informer leurs membres de l’évolution du dialogue », a indiqué Sangbana Kondé, le président du CNDS.
« L’augmentation des prix est inévitable car le dollar grimpe et le baril fluctue chaque jour. Nous avons convenu de mettre en place une équipe qui sera composée de membres du gouvernement, du Patronat et des partenaires sociaux pour suivre les prix à la pompe qui seront désormais régulés à chaque importation », a précisé le ministre de l’Economie et des Finances, Adji Otèth Ayassor (photo), joint au téléphone par republicoftogo.com.
"Tous les pays de la sous-région ont augmenté les tarifs de l’essence, y compris ceux qui produisent du pétrole. Nos prix ne sont pas plus élevés que ceux pratiqués du Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Tchad ou du Mali", a encore indiqué M. Ayassor.

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