La Synergie des travailleurs du Togo (STT), l’une des centrales syndicales du pays, a réitéré ses exigences pour suspendre son mot d’ordre de grève du 5 et 6 avril prochains. Elle veut un dialogue direct avec les autorités basé sur ses propres revendications. Une position déjà exprimée ces derniers jours.
Gilbert Tsolégnanu, le porte-parole de la STT a nié l’existence de rivalités au sein du monde syndical ; pourtant, les autres centrales n’ont pas appelé à la grève.
« Les conventions internationales reconnaissent le droit aux syndicats légalement constitués de se regrouper et de réclamer des choses de manières ponctuelles », a-t-il expliqué.
Peut-être, mais ces mystérieuses « conventions internationales » dont il fait mention donnent également la liberté au gouvernement de réunir l’ensemble des syndicats pour un dialogue le plus large possible, et pas seulement la Synergie qui n’est, loin s’en faut, pas représentative de l’ensemble des fonctionnaires.
Or, les questions brûlantes restent à régler après l’adoption du nouveau statut de la fonction publique en début d’année. Il s’agit, notamment du contenu des décrets d’application relatifs la revalorisation des salaires et à l’âge du départ en retraite. Seule la discussion permettra d’aboutir rapidement à une issue heureuse.