Social

Une grève, ça se prépare

Syndicalistes, journalistes et acteurs de la société civile entendent tirer les leçons de la grève avortée du 2 juillet dernier, qui avait été organisée après la hausse des prix de l’essence.
Le secrétaire général de la CSTT, Adrien Béléki Akouété, a reconnu mardi que le mot d’ordre avait été mal géré. Il recommande la mise en place d’un mécanisme qui permette d’organiser dans la clarté des mouvements de protestation en évitant le déclenchement de grèves sauvages et illégales.
Le directeur général du Travail, Amoussou Ekoué Faustin, a rappelé que seuls les centrales syndicales étaient habilitées par la législation togolaise à lancer un mot d’ordre de grève.
«Avant de déclencher une grève, il faut d’abord un préavis qui permet de démarrer les négociations. Si elles échouent au niveau de l’inspection du travail, on peut alors se mettre en grève. Mais, la grève devient illégale lorsqu’elle est faite sans préavis, ou bien accompagnée de violence et de séquestration », a rappelé M. Amoussou.

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