Société

Contrôle aérien : mettre fin au trou noir

Une grande partie de l'Afrique ne dispose pas de couverture radar

Le comité de gestion du réseau de télécommunication aéronautique par satellite de la zone Afrique et océan indien tient sa 22e session annuelle à Lomé. Le souci permanent est d’améliorer la couverture satellitaire permettant aux avions d’être suivis depuis le sol, de communiquer entre-eux et de recevoir des informations techniques indispensables en temps réel telles que les prévisions météorologiques.

Les avions survolant l’Afrique son pris en charge par le contrôle aérien de l’ASECNA mais uniquement en approche des grands aéroports ; l’essentiel du vol s’effectue en dehors de toute couverture radar. En installer au milieu du Sahara ou dans les forêts tropicales relève de l’impossible.

Les aéronefs font des points de report en HF. Ils transmettent l'heure de passage du dernier point, l'altitude, et l'heure estimée de passage du point suivant.

Les responsables réunis à Lomé travaillent sur un projet qui existe déjà sur l'atlantique nord et le pacifique. Le système ADS permet au contrôleur d'interroger l'avion via satcom pour connaître sa position. Ce n'est pas un radar, mais la position de l'avion reste connue pratiquement en temps réel.

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