En dépit des efforts déployés par la Togolaise des Eaux (TDE), tous les quartiers de la capitale ne bénéficient pas encore d’une alimentation en eau potable. Du coup, des habitants se lancent dans des forages privés et certains en font même commerce. Problème, l’eau n’est pas traitée, ni vérifiée. C’est une menace pour la santé.
Un ‘projet de réduction des risques environnementaux et sanitaires liés à l’activité des vendeurs d’eau de forage dans la ville de Lomé’ a été élaborée par l’Agence Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA). ; il est financé par l’Union européenne.
L’idée est, d’une part, d’informer les consommateurs sur les risques sanitaires, d’autre part, de mesurer la qualité de l’eau prélevée dans les forages sauvages, enfin d’inciter la population à traiter cette eau douteuse en la purifiant.
Le taux de desserte en eau potable est passé de 29% en 2010 à 37% en 2014 dans les zones semi-urbaines et à 43% dans les zones urbaines.