Société

La dernière mission du Boeing d’Air Togo

Samedi 24 décembre 1994. Quatre terroristes du GIA algérien prennent en otage à Alger l'Airbus A-300 d'Air France reliant la capitale algérienne à Paris et les 227 personnes présentes à bord. Personne ne connaît leurs intentions : ils sont armés et apparaissent extrêmement déterminés.

Les terroristes revendiquent la libération de leurs camarades d'armes et exigent le décollage immédiat de l'avion. Mais ce n'est finalement qu'après de longues négociations diplomatiques tendues entres les gouvernements français et algériens et l'exécution de 3 passagers que l'avion quitte l'aéroport d'Alger.

Nous sommes le lundi 26 décembre, il est 3h33 du matin, quand l'Airbus d'Air France atterrit à Marseille-Marignane.

Devant 21 millions de téléspectateurs, l'assaut du GIGN va mettre un terme à cette prise d'otage sans précédent dans l'histoire du terrorisme... mais annonciatrice des terribles évènements du 11 septembre 2001.
Le film français L’Assaut, sorti mercredi, relate ces tragiques évènements.
Et la production n’a pas lésiné sur les moyens pour s’approcher au plus près de la réalité.
Un Airbus de l’éphémère compagnie Air Togo, jadis propriété d’Air France, a été acheté avant son désossage, puis transporté par camion de Bordeaux jusqu’à Melun, lieu du tournage.
Air Togo avait lancé il y a quelques années des vols réguliers entre Paris et Lomé avant de faire faillite. Son PDG français n’avait jamais remboursé à l’Etat togolais les sommes prêtées.
Seul réconfort, le vieux Boeing aura au moins servi à quelque chose avant sa destruction.

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