Société

Le Hezbollah blanc comme neige

Comme on pouvait s’y attendre, le Hezbollah a de nouveau démenti dimanche être impliqué dans un vaste trafic de drogue et de blanchiment qui passait par la vente de voitures d’occasion dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, puis par l’expédition de centaines de millions de dollars via un réseau complexe qui passait par le Togo et le Ghana avant d’atterrir à Beyrouth. 

Une affaire rendue publique il y a quelques jours après la plainte déposée par la justice américaine.

De son côté, le Togo a lancé des mandats d’arrêt internationaux et a déposé plainte contre X.

Ayant recours à la propagande habituelle, le « Parti de Dieu » a indiqué que tout cela était destiné « à salir l’image du Hezbollah ». 

Pour assurer son fonctionnement, cette organisation a besoin de cash. Une partie lui est fournie par des parrains régionaux, l’autre par des opérations lucratives dans l’immobilier au Liban, le commerce et les trafics.

Au total, 483 millions de dollars auraient ainsi été blanchis entre 2007 et 2011 grâce au trafic de drogue et à la vente de voiture d’occasion.

D’autres réseaux continuent de prospérer dans les grandes capitales d’Afrique de l’Ouest. Un phénomène difficile à endiguer.

En photo : Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah

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