750 millions de Fcfa seront accordés cette année par le gouvernement à l’Agence nationale d'assainissement et de salubrité publique, 200 millions de plus qu’en 2014.
Une nécessité pour tenter de venir à bout d’un fléau qui ronge le cadre urbain et constitue un problème de santé.
De nombreux Togolais estiment que la voie publique est une décharge naturelle. On vide les ordures dans rue en attendant le passage d’hypothétiques éboueurs.
Des dépotoirs sauvages sont installés à proximité des habitations.
Rien qu’à Lomé, il faut gérer 300.000 tonnes de déchets par an.
La situation n’est guère plus réjouissante dans les autres grandes villes et en milieu rural.
Si les équipements modernes d’assainissement font défaut, comme une usine moderne de recyclage des ordures ménagères, l’incivisme de la population est le problème N°1.
Les autorités ont instauré chaque premier samedi du mois une opération ville propre. Pas une annonce gadget, mais une tentative de faire prendre conscience aux habitants que la protection de l’environnement public est avant tout leur propre protection.