Société

Les côtés togolaises rongées par l’angoisse

Le ministre de l’Environnement, André Johnson, s’est déclaré préoccupé jeudi par l’érosion côtière. Il n’est pas le seul. Le phénomène ronge le littoral avalant villages et routes depuis des années. Mais des mesures ont été adoptées par ses prédécesseurs. Ainsi, il est interdit d’exploiter le sable marin afin de lutter contre le déficit sédimentaire.

En outre, il est prévu la réfection des berges à l’embouchure du Lac-Togo et la stabilisation du littoral entre Aného et Goumou Kopé, par la pose de 9 épis. Coût de l’opération : 3 milliards de Fcfa.

L’UEMOA avait déjà financé, en février 2009, la réfection et la stabilisation de la berge ouest du Lac-Togo pour un montant de 790 millions.

Le ministre a également souhaité la création d’un Observatoire national du littoral susceptible de travailler en étroite coopération avec le MOLOA, l’Observation du littoral ouest-africain, financé par l’UEMOA.

Toute cela sera-t-il suffisant pour stopper l’avancée de l’océan ? Pas sûr. Les changements climatiques et la construction d’infrastructures sur les côtes ou à proximité sont des facteurs aggravants.

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