Société

Les femmes sont toujours des proies faciles

Arsenal répressif afin de punir les coupables.

Viols, mutilations sexuelles féminines, violences conjugales, prostitution, harcèlement sexuel, mariages forcés, crimes dits « d’honneur », polygamie... ces violences, loin d'être des faits isolés, sont le produit d’un système patriarcal instituant un rapport inégalitaire entre les femmes et les hommes. L’origine sexiste de ces violences est reconnue dans de multiples résolutions et rapports internationaux et nationaux, et pourtant elles ne reculent pas !

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, qui se déroule le 25 novembre, le ministère de l’Action sociale, la clinique privée BIASA et l’ONG GF2D lancent une initiative commune. Il s’agit de la prise en charge médicale gratuite des femmes victimes de brutalités dans un centre dédié. Il aura également pour mission de former les professionnels de la santé à l’accueil et au suivi des victimes.

Mais l’action du gouvernement est plus ambitieuse. Elle propose une assistance juridique, un accompagnement médical de longue durée et élabore un arsenal répressif afin de poursuivre les coupables.

Par peur des représailles, de nombreuses femmes ne portent pas plainte. Difficile dont de connaître avec précision les chiffres exacts. Le GF2D affirme traiter 900 cas par an.

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