A l’horizon 2035, Lomé doit offrir le visage d’une ville moderne, dotée d’une gouvernance locale où la population vit épanouie. Vœu pieux ?
Non, répond Pahorkosiki Touh, le directeur de la Décentralisation. Et d’assurer que les pouvoirs publics y travaillent.
La capitale et sa banlieue concentrent le quart de 7 millions de Togolais.
Exode vers les grandes villes et croissance démographique créent un cocktail explosif si rien n’est fait rapidement. Lomé est victime d’une urbanisation galopante et incontrôlée.
La capitale a dépassé depuis longtemps ses limites administratives fixées en 1971.
A l’occasion de la Journée mondiale de villes, les experts, urbanistes, architectes planchent mardi sur ces questions et souhaitent définir une approche participative pour un développement durable des grandes villes.