Société

Sans état civil, un avenir compliqué

Il est nécessaire d'informer les populations rurales

Aujourd’hui encore, des millions de personnes autour du monde sont privées de nationalité.

Par conséquent, elles n’ont souvent pas le droit d’aller à l’école, de consulter un médecin, d’occuper un emploi, d’ouvrir un compte en banque, d’acheter une maison ou même de se marier.

Les apatrides ont parfois des difficultés à exercer leurs droits fondamentaux, concernant par exemple l’éducation, la santé, l’emploi et la liberté de circulation. 

Privés de ces droits, ils sont confrontés toute leur vie à des obstacles et à des déceptions

Habituellement, les gens acquièrent automatiquement une nationalité à leur naissance, par leurs parents ou par le pays dans lequel ils sont nés.

Une naissance non déclarée peut exposer la personne à un risque d’apatridie : en effet, un acte de naissance donne la preuve de l’endroit où une personne est née et de ses liens de parenté – des informations essentielles pour établir la nationalité.

Or, de nombreux parents n’estiment pas nécessaire de signaler les naissances et de faire établir un acte d’état civil.

Selon des chiffres récents 31% des enfants nés en zone rurale au Togo ne seraient pas déclarés.

Pourtant, les procédures sont simples et gratuites, rappelle Paul Kouakou Tété, chef Etat civil et Législation à la municipalité de Lomé.

Mais le problème réside dans le manque d’information des populations rurales. Il n’y a pas de volonté délibérée de ne pas se rendre à la mairie pour faire établir les documents légaux, mais juste de l’ignorance. 

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